Oui, le positionnement sur le ventre, y compris le positionnement partiel sur le ventre (≥ 135⁰), est considéré comme une intervention spécifique des soins intensifs. Remarque : seul le positionnement (changement de position dorsale à ventrale et inversement) est considéré comme une intervention spécifique. Si le patient ou la patiente est déjà installé (aucun changement de position dorsale à ventrale ou inversement), l’équipe concernée ne peut faire valoir aucune intervention spécifique.

Non, ces examens ne peuvent pas faire l'objet d'une mention particulière. Seule la mise en place d'une surveillance spécifique (cathéter de Swan-Ganz) est mentionnée une seule fois.

Non, le catapressan ne peut être enregistré comme un agent vasoactif que lorsqu’il a été expressément utilisé à cette fin, ce qui n’est que rarement le cas à notre époque. Notez dans ce contexte que d'autres sédatifs ont des effets hémodynamiques plus ou moins marqués en fonction du patient (p. ex. : le propofol).

Concernant le traitement complexe dans les unités de médecine intensive et de soins intermédiaires (nombre de points calculés depuis SAPS pour les 24 premières heures + total de tous les NEMS [une fois par équipe de 8 heures]), il est conseillé d’effectuer les encodages correspondants pour chaque patient. Le « cut-off » de 553 est certes pertinent, mais il existe aussi des configurations où un nombre de points plus faible peut déjà être significatif. Les différents paliers prévus dans les codes CHOP correspondants permettent effectivement d’encoder aussi des nombres de points plus faibles.

La dénomination de l’élément 5 du NEMS est la suivante : administration intraveineuse continue d'agent pharmacologique vasoactif En voici quelques exemples : adrénaline, noradrénaline, dobutamine, dopamine, inhibiteur de phosphodiestérase, lévosimendan, nitroprussiate, nitroglycérine, phentolamine, esmolol, trandate, antagonistes du calcium. On peut déduire de la dénomination officielle de l’élément qu'il peut être assimilé à des vasopresseurs/inotropes et à des vasodilatateurs. Les antiarythmiques tels que l’amiodarone en sont exclus.

Non, dans ce chapitre, seuls les médicaments par voie intraveineuse sont prévus et seuls ceux-ci peuvent être logiquement envisagés: les intramusculaire, les médicaments souscutanés ou épiduraux sont donc exclus.

Non, contrairement au cathéter pulmonaire, il s’agit ici d’un dépôt régulier de cathéter veineux et artériel central appartenant à un traitement primaire intensif.

Dans la thérapie à l’oxygène à haut débit, il ne s’agit effectivement pas d’une forme de ventilation mécanique (un processus actif, mécanique). Elle est donc considérée comme un simple support ventilatoire supplémentaire.

SAS et RASS sont des instruments cliniques permettant de définir le degré d’activation du SNC de manière relativement simple. Ces deux échelles ont une structure très similaire. Néanmoins, comme la saisie dans MDSi doit impérativement se faire via SAS, nous vous proposons en annexe 7 du règlement MDSi un tableau de conversion à toutes fins utiles (cf. ci-dessous).

Pour le fonctionnement clinique au quotidien, ce changement est donc très simple à mettre en place à condition néanmoins que le transfert de données se fasse via SAS.

On notera toutefois que dans MDSi seuls les scores des patients très agités, présentant un danger pour eux-mêmes ou pour autrui (SAS > 5; RASS > 2) sont pertinents (affectation dans la catégorie SSMI supérieure immédiate).

RASS          0        →        SAS 4

RASS        +1        →        SAS 5

RASS        +2        →        SAS 5

RASS        +3        →        SAS 6

RASS        +4        →        SAS 7

Non, le transport d'un patient vers le service de dialyse, la salle d'opération ou la radiologie diagnostique, etc., seul, sans présence ultérieure au cours de l'intervention, ne remplit pas les conditions d'une « intervention spécifique hors USI »

Oui, conformément à la définition figurant dans la MDS (version 27, annexe 7, cf. annexe), seul le transport depuis et vers des interventions intrahospitalières sans présence pendant l'intervention/ou en SO est exclu.

Oui, la présence d’une canule trachéale implique une dépense supplémentaire en termes de soins. Selon la définition MDS (version 27, annexe 7), les traitements suivants sont considérés comme une aide respiratoire complémentaire : la respiration spontanée avec prothèse endotrachéale ou trachéotomie, ou avec ventilation en pression positive continue pure sans aide inspiratoire ou administration d'oxygène sous une forme quelconque.

Non, l'administration de médicaments vasoactifs par voie intraveineuse est enregistrée avec la saisie de cet item.  Comme on le sait, la perfusion de base souvent mise en place ne sert pas à l’administration de médicaments par voie intraveineuse.

La dernière décision importante doit être notée.

Pour que des comparaisons à moins d'un an puissent être effectuées, les données de processus doivent être transmises le plus souvent possible, et au moins une fois par trimestre.

Moment : à la sortie ; degré : limité du point de vue du contenu ; raison : médicale.

D’une manière générale, on part du principe qu’en cas de valeur de laboratoire manquante ou inconnue, cette valeur est normale, dans quel cas on attribue une valeur de zéro (0). Toutefois, si une valeur de laboratoire pathologique est disponible, une valeur de 1-4 est attribuée conformément au tableau.

Sur le plan clinique, il n’est cependant pas pertinent de contrôler quotidiennement certaines anomalies pathologiques en cas de manifestations cliniques correspondantes (choosing wisely); ainsi, un patient ictérique présentera par ex. encore une bilirubine élevée le lendemain. Par analogie, il pourrait également être peu judicieux, dépendant de la situation du patient, de déterminer quotidiennement la numération plaquettaire et la créatinine.

Un score de 9 a été défini pour les systèmes d’organes Rénal, Coagulation et Foie et indique que le patient avait une valeur de laboratoire pathologique dans les 72 heures précédentes au max., mais que cette valeur n’a pas été re-contrôlée au moment de la détermination du SOFA en raison de manifestations cliniques correspondantes.

Dans ce cas: «9» = score de la veille.

Attention: Cette règle vaut pour la documentation dans les MDSi. Pour la documentation et en particulier le calcul du nombre de points SOFA dans le cadre des SwissDRG, les règles stipulées dans le manuel de codage s’appliquent.

Dans les MDSi, la valeur «9» nous permet de déterminer à quelle fréquence de telles constellations rares se produisent au juste. Des fluctuations SOFA invraisemblables sur le plan clinique peuvent ainsi être évitées (une valeur de laboratoire manquante devrait se voir attribuer un «0» même si le patient présentait une valeur de bilirubine massivement accrue la veille).

Lorsqu'une maladie aiguë ou un événement nécessite un transfert en psychiatrie, le site de transfert est considéré comme un "autre hôpital". Si une maladie chronique exige que le patient soit transféré dans un établissement (par exemple, un établissement médico-social, un établissement pour personnes vivant avec un handicap, ...une clinique), cela est considéré comme un transfert vers un "établissement de soins infirmiers".

Oui, cette ressource doit être estimée au mieux et déclarée comme telle. Exemple : un médecin-assistant qui durant 365 jours par an (compte tenu qu’un employé travaille normalement 210 jours par an) effectue 50 % du service de nuit pour l’anesthésie et 50 % pour l'unité des soins intensifs : (365/210) x 0,5 FTE = 0,87 FTE.

Chaque séjour est documenté dans les MDSi, indépendamment de sa durée (c.-à-d. y compris dans les cas extrêmes où un patient n’a séjourné « que » quelques minutes dans l'unité).

Pour la saisie des données structurelles de 2016, l’écran de saisie a été revu. La colonne de gauche contiendra les données à saisir par le personnel, tandis que les valeurs calculées apparaitront à droite (en fonction des données saisies à gauche). Les chiffres se rapportent « uniquement » aux postes « pourvus ».

Les données à gauche se rapportent toujours à des « postes pourvus » et doivent être exprimées en FTE (full time equivalent). Si, par exemple, vous avez engagé deux médecins-chefs à 50 % chacun, les données sont converties en 1,0 FTE.

Par ailleurs, il convient de noter que les données concernent la moyenne annuelle. Ainsi, si par exemple un « poste à 100 % » n’est occupé que durant 6 mois sur 12, il correspond à 0,5 FTE. Seuls les champs désignés spécifiquement comme des « postes non pourvus » se rapportent effectivement à des postes ouverts et non pourvus (à nouveau exprimés en FTE).

Si par exemple vous disposez de 5 postes de médecin-chef, mais que seuls 4,5 FTE sont occupés, 0,5 FTE reste associé à un poste à pourvoir. Dans la nouvelle mouture du rapport des MDSi « Indicateurs 20xx », les chiffres, notamment le « Infirmiers et infirmières Total », se rapportent uniquement aux postes pourvus (les postes non pourvus ne sont pas pris en compte dans ce total).

Les données sont définies au chapitre 4.3 de la version MDSiV27d en annexe du concept MDSi.

Chaque séjour est documenté dans les MDSi, indépendamment de sa durée (c.-à-d. y compris dans les cas extrêmes où un patient n’a séjourné « que » quelques minutes dans l'unité).

L’exportation des données doit être définie directement avec la personne de contact de ProtecData (www.protecdata.ch). Normalement, l’exportation depuis les MDSi locales doit être effectuée régulièrement et au moins une fois par trimestre, le concept prévoyant une exportation par mois.

L'adresse e-mail générale mdsi@protecdata.ch doit être utilisée comme adresse d’envoi des données de processus MDSi. Le courrier envoyé à cette adresse est contrôlé par plusieurs personnes.

À l’heure actuelle, le score SOFA est certes souhaité mais reste facultatif jusqu'à nouvel ordre car pour les services ne disposant pas d’un système de gestion des données de patients, la saisie manuelle de tous les patients serait beaucoup trop fastidieuse. Il convient toutefois de noter que dans le cadre des SwissDRG, à compter de 2019, le codage du sepsis nécessitera vraisemblablement la saisie du score SOFA.

Pour les MDSi, les données s’appliquent toujours pour une année entière et sont désignées comme ETP (équivalent temps plein). Un poste à temps plein occupé pendant 12 (6) mois donne par conséquent 1 (0,5). Ainsi, par analogie, il faut également saisir 0,5 pour un poste à 50 % occupé pendant 12 mois.

Concernant le cas précédemment décrit, la saisie devra être faite comme suit: 2,5 CS et 0,5 CC (étant donné que le poste aura été occupé 6 mois comme CC et 6 mois comme CS).

La swissDRG AG est une société anonyme d'utilité publique fondée pour permettre la mise en œuvre du règlement légal en vigueur depuis 2007 concernant le financement des hôpitaux. La swissDRG se compose de représentants des principaux acteurs du secteur de la santé : la CDS (Conférence suisse des directrices et directeurs cantonaux de la santé), la H+ (Association nationale des hôpitaux, cliniques et institutions de soins publics et privés en Suisse), santésuisse (Association faîtière des assureurs-maladie suisses), la CTM (Commission des tarifs médicaux LAA en tant que représentante de l’assurance-accidents obligatoire) et la FMH (Association des médecins suisses).

SwissDRG a pour tâches principales l’élaboration et le développement continu du système suisse de forfaits par cas qui a été implémenté sur tout le territoire au début 2012. Consultez le site Web correspondant pour obtenir de plus amples informations sur le travail et le fonctionnement de la swissDRG AG et sur le système swissDRG.

Les hôpitaux et l’Office fédéral de la statistique sont les premiers à fournir les données de prestations nécessaires à la gestion et au développement du système.

Comme d’autres représentants des différentes sociétés des disciplines médicales et infirmières, la Commission tarifaire de la SGI-SSMI sert d’interlocuteur à swissDRG pour toute question sur le développement du système.

(Dr P. Vanek, 30.06.2014, Coire)

A partir du 01.01.2019, la définition de la septicémie suite à la conférence sepsis-3 sur le codage.
La septicémie est définie comme: "Une infection prouvée ou suspectée et un dysfonctionnement organique prouvé provoqués par une réaction corporelle dérégulée à une infection." Pour plus d'informations, cliquez ici.

En principe, on tient compte de toute forme d'assistance respiratoire, indépendamment du fait que cette assistance recourt à un tube ou un système de masque.

La seule exception concerne l'assistance respiratoire par CPAP proprement dite, c.-à-d. l’utilisation d'une pression des voies respiratoires continuellement positive sans aide inspiratoire supplémentaire de quelque type que ce soit. Cette limitation ne s’applique pas au CPAP chez les nouveau-nés. Cette dernière forme de ventilation est considérée elle aussi comme de l’assistance respiratoire.

Vous trouverez des informations complémentaires dans la dernière édition annuelle du manuel de codage (guide officiel des règles de codage publié par l’OFS). 
(Prof. H.U. Rothen, 06/2014, Berne)

L'assistance respiratoire est calculée en fonction de nombre d’équipes de soins. En général, une équipe de soins prend son service pour 8 heures (3 équipes par jour), ou plus rarement pour 12 heures (2 équipes par jour).

Dans un premier temps, on documente le nombre d'équipes qui ont pris en charge l'assistance respiratoire d'un patient. On considère qu'une équipe a pris en charge l'assistance respiratoire d'un patient lorsque elle a pratiqué cette assistance respiratoire sur le patient durant plus de 2 heures (pour les équipes de 12 heures, la durée minimale est de 3 heures).

La « durée d'assistance respiratoire » est ensuite calculée comme suit : nombre d'équipes chargées de l'assistance respiratoire x 8 h (ou x 12 h pour les équipes qui travaillent 12 heures).

Exemple : si un patient bénéficie d'une assistance respiratoire pendant le service de 3 équipes, la « durée de l'assistance respiratoire » se calcule comme suit : 3 x 8 h = 24 h
(Prof. H.U. Rothen, 06/2014, Berne)

L’assistance respiratoire peut être encodée lorsqu’elle a été effectuée dans une unité de soins intensifs reconnue par la Société Suisse de Médecine Intensive (SSMI). La liste des unités de soins intensifs reconnues par la SSMI est actualisée régulièrement et publiée ici.

(Prof. H.U. Rothen, 06/2014, Berne)

Une assistance respiratoire ne peut être encodée pour SwissDRG que si elle est pratiquée conformément aux prescriptions du manuel de codage. Les patients qui ne nécessitent pas de soins de médecine intensive (p. ex. : assistance respiratoire préalablement mise en place à domicile, admission pour une chimiothérapie prévue) ne sont pas pris en compte.

Par ailleurs, les « soins de médecine intensive » doivent être assurés. Ceux-ci font l’objet d'une documentation précise (surveillance, protocoles respiratoires, etc.) et présupposent la présence de locaux et d'un personnel adaptés. C’est le cas dans les unités reconnues de soins intensifs, mais pas dans les IMC et salles de réveil.

(Prof. H.U. Rothen, 06/2014, Berne)

Cf. ci-dessus

Début 2014, les directives suisses pour la reconnaissance des unités de soins intermédiaires ont été adoptées par les organisations faîtières de neuf sociétés des disciplines médicales et infirmières et leur implémentation a été approuvée. Le catalogue CHOP 2016 consacre un élément entier au traitement complexe en U-IMC (cf. P. 99B8.1 et suivants). Selon le catalogue des forfaits par cas SwissDRG 6.0 (disponible en allemand seulement), le traitement complexe en U-IMC sera également pris en compte à partir du 1.1.2017 dans le calcul des forfaits par cas (cf. p. ex. : DRG A 90.A/B).

Depuis le 1.1.2017, la variable IMC peut être saisie dans le nouveau concept d'interface.